Shai ~ Une nouvelle vie , un nouveau départ

nom complet  ◦ Shai Hayles âge, date et lieu de naissance  ◦ trente-trois ans, 24 avril 1984 à Fortingall origines et nationalité  ◦ américaine et américaine diplôme(s), activité et statut financier  ◦ médecin en spécialisation pédiatrice et statut moyen. statut civil  ◦ célibataire. situation familiale  ◦ses parents sont décédés et enfant unique. traits de caractère  ◦doux, attentionné, à l'écoute, toujours prêt à aider, rancunier, maniaque, sûr de lui, franc, ambitieux, entier, loyal, fidèle en amour comme en amitié, protecteur groupe  ◦ spring .

depuis quand vivez-vous à fortingall ? quel est votre ressenti sur la ville ? vous y plaisez-vous ou envisagez-vous un déménagement éventuel ? à quel point êtes-vous impliqué dans sa communauté ? ◦ Je suis né ici. J'ai toujours apprécié cette petite ville, même si je suis parti après mes études pour médecin sans frontière. Pendant cinq ans, j'ai pu sauver beaucoup de vies, c'était ce que je voulais faire. Mais maintenant que je suis de retour ici, je suis un peu perdu, le temps de me remettre à vivre dans une ville avec tous ce dont on a besoin à portée de main. Je sais que dès que je me serai remis dans le rythme de vie, je m'impliquerai dans la vie de la communauté de quelle manière c'est encore trop tôt pour le dire. décrivez-nous un hiver mémorable. pourquoi est-il si spécial à vos yeux ? ◦ Je pense que c'est celui que j'ai passé avec mes parents, le dernier. J'avais pu me libérer une semaine et revenir ici. C'était le dernier hiver de mes parents, mais on ne le savait pas. Ils avaient tout préparé même la présence de Saskia. C'était génial, le chocolat chaud, les marshmallow à cuire dans la cheminée. Je crois que cet hiver restera gravé dans mon coeur pour toute ma vie, j'ai simplement un petit regret. Je ne leur avais pas dit que je les aimais avant de repartir.

---

○ Shai est assez droit dans son travail, son but sauver des vies peu importe le moyen ○ Il a deux tatouages un dans le dos et un sur le bras ○ Il est allergique aux fraises depuis tout petit ○ Il a toujours énormément de mal à accepter son absence lors du décès de ses parents ○ N’a pas remis les pieds sur un terrain de basket depuis son départ avec Médecin sans Frontière ○ Ne se passe plus de cette barbe de quelques jours, trouve que cela lui donne un certain style et surtout un peu plus de maturité ○ Lors de sa première année en internat à l’hôpital il a vécu un bizutage des plus surprenant : Il devait s’occuper d’un mort dans une ambulance, c’était son premier cas du genre, mais il s’est vite retrouvé en panique quand le sac noir s’est mis à bouger. C’était ses collègues. Il a promis de se venger .○ Si Tommy n’avait pas eu cet accident, Shai aurait voulu se diriger vers le marketing quel changement sans regret ○ Il est un fou du chocolat sous toutes ses formes ○ est un gaucher contrarié.○ adore manger des plats italiens, et rêve de pouvoir en manger à nouveau car sur le terrain ce n’est pas ce qu’il y avait ○ n’a gardé aucun amis de son adolescence, études à part Saskia, et il en est heureux de l’avoir toujours dans sa vie ○ Il est devenu un adepte du sport, musculation, yoga c’est important de pouvoir se détendre un peu à côté du travail ○ Il espère un jour se poser et fonder une famille mais cela viendra quand ça viendra ○ Il sait qu’il a changé moralement. La vie avec Médecin sans Frontières laisse des traces indélébiles ○ Il s’est découvert un talent caché après une petite opération sur un enfant, il a veillé toute la nuit pour surveiller sa guérison entre temps il a attrapé une feuille de papier et s’est mis à dessiner le visage de l’enfant. ○

pseudo/prénom  ◦ Sugarbabe. âge, pays  ◦entre zéro et cent et je viens du plat pays avatar  ◦ Tyler Hoechlin. commentaire(s)  ◦ Je suis un pré-liens autres/dédicace  ◦Merci à Mayiie pour l'invitation

Trente-trois ans, voilà, cela fait trente-trois ans que je suis sur cette Terre. Je suis natif de Fortingall  . Mes parents n’ont eu qu’un enfant moi. A vrai dire , ils ne se sont jamais posés la question d’avoir une grande famille. Et puis je n’ai pas à me plaindre sincèrement je fais partie des adultes qui ont eu une enfance heureuse avec leurs parents. Ces derniers ont toujours tenté de me rendre heureux et je leur en serai toujours reconnaissant d’avoir fait de moi l’adulte responsable que je suis actuellement. A l’école j’ai toujours été un enfant assez assidu face au travail, j’aimais étudier tout simplement. Apparemment c’était parfois surprenant de voir un garçon aussi sérieux en étude, même lors de mes études secondaires. Mais je m’en fichais de ce qu’on pouvait penser de moi. J’avais été capitaine de l’équipe de basket et pour y rester il fallait simplement très bien travailler et c’était mon cas, mais je n’étais pas le bel enfoiré qui s’amusait de filles en filles, je détestais ça, faire souffrir une fille ce n’était pas moi même si on tentait de m’y pousser j’ai toujours refusé.
C’est à l’âge de dix-huit ans, j’étais en dernière année au lycée et je venais de rentrer à la maison. C’était le printemps , un moment que je n’oublierai jamais et qui fut un grand tournant dans ma vie. J’avais déposé mon sac dans le salon pour aller prendre un verre de lait dans le frigo, j’aimais en boire un quand je rentrais de ma journée, un petit rituel, mais qui a vite tourné à la catastrophe. J’avais pour habitude de regarder dans le jardin et là mon regard s’est reporté sur une agitation qui venait du jardin des voisins. Ils étaient arrivés il y a moins d’un an, mais nous avions rapidement sympathisé. Mais ce n’était pas une question d’amabilité aujourd’hui. J’ai lâché mon verre pour sortir rapidement dans le jardin et sauter au dessus de la haie qui séparait nos deux jardins. Leur petit garçon venait sans doute de vouloir rattraper sa balle qui était tombée dans la piscine. Il flottait déjà dans la piscine quand je suis arrivé. J’ai sauté dans l’eau comme une furie pour le ramener au bord et tenter de le réanimer. J’hurlais comme tout, car je savais qu’il y avait quelqu’un dans la maison. J’étais un fan des séries médicales et donc je tentais de réaliser un massage cardiaque. Mais en vain. C’était la baby-sitter qui était là et qui a lâché du regard Tommy deux minutes. Quand je l’ai vue débarqué dans le jardin avec les parents,alors que je continuais le massage “ On ne laisse pas un gamin seul même deux minutes “ Mais je savais que c’était un accident. Quand l’ambulance est arrivée, il était trop tard mais que j’avais eu les gestes qu’il fallait malgré tout. Ils avaient beau me dire que j’avais eu les gestes qu’il fallait, je n’avais tout de même pas réussi à sauver ce petit garçon avec qui j’aimais de temps en temps jouer au basket.  C’est quelques semaines après cet accident que je suis arrivé dans le salon de mes parents qui regardaient la télé tranquillement , alors qu’il était assez tard, j’étais en larmes “ Je veux devenir pédiatre, je veux réussir à sauver des vies. Je veux honorer Tommy “ Mes parents avaient simplement compris mon choix et en étaient même assez fiers.
Voilà quelques années que j’étais à l’université, j’avais réussi à avoir une bourse grâce à mes très bonnes notes. Et pourtant j’avais envie de faire de nouvelles découverte. Un cours de politique, je ne savais absolument pas pourquoi j’avais choisi ce cours. En arrivant dans l’amphithéâtre, je me demandais encore ce que je faisais là. Mais bon ,il était trop tard, j’y étais je ne pouvais pas faire machine arrière. Je pris place à côté d’une charmante jeune femme, un simple signe de tête de ma part pour la saluer. Plus le cours avançait, plus j’avais la sensation que le prof parlait chinois, j’avais cette envie d’exploser de rire mais un rire jaune. Je finis par tourner la tête vers la demoiselle, qui semblait elle aussi assez déconfite. Je finis par lui lancer un petit sourire qui en disait assez long “ Shai “ Il fallait bien tenter de ne plus entendre les paroles de ce prof qui semblait lui vivre son cours avec tant d’amour. J’appris qu’elle s’appelait Saskia, un prénom que je trouvais très original. Pour éviter de se faire trop remarquer, j’attrapais un morceau de papier pour lui faire la conversation, on s’échangeait quelques mots de cette façon. A la fin du cours, on s’est dirigé vers le café étudiant car il fallait vraiment qu’elle m’éclaire sur le cours que je venais de choisir.
Les jours ont passés, les semaines et les années même, Saskia et moi-même étions devenus inséparables, une belle amitié.  Une amitié assez spéciale qui finalement à laisser apparaitre des sentiments amoureux. On était vraiment bien ensemble, c’était juste sincère.  Je venais de terminer ma dernière année de résidence en médecine, j’étais devenu médecin pédiatrique. Mais quelque chose me tourmentait. J’étais bien avec Saskia, mais j’avais la sensation qu’il me manquait un petit quelque chose pour que cela soit l’extase comme on disait.  Un soir je suis venu chez elle, on devait discuter. J’avais cette boule au ventre, je n’avais aucune envie de lui faire du mal et encore moins de la perdre. Mais au fil de la conversation, nous étions finalement sur la même longueur d’onde. C’était d’un commun d’accord que nous avions décidé de stopper cette relation amoureuse qui était sans doute vouée à l’échec, mais ce lien renforçait notre amitié sincère.
La semaine qui avait suivi cette rupture, je reçus une opportunité qu’il ne fallait sans doute pas laisser passer. J’avais vraiment ce besoin de sauver les gens et d’offrir ce que je pouvais pour aider du mieux possible. Une mission ‘ Médecin sans Frontières’ c’était tout de même quelque chose de grand qui s’offrait à moi.  J’avais mis au courant Saskia, que je comptais m’engager dans cette mission. Il était évident que j’avais lu dans son regard la tristesse, moi son meilleur ami, c’était de cette manière qu’on se considérait partait. Le jour de mon départ, je lui ai fait une promesse, celle de toujours lui écrire une fois par mois.
Cela faisait cinq ans que je continuais à vivre au sein de l’association. Je faisais ce que j’aimais le plus au monde, soigner et sauver des vies et des enfants surtout. Je continuais d’écrire à Saskia, c’était mon dernier lien avec la ville où j’étais né, mes parents étaient tous les deux décédés dans un accident de voiture.  Il était évident que j’avais été bouleversé par la nouvelle, mais petit à petit je perdais tous mes repères et le seul qui restait mon pillier était Saskia. Je lui avais parlé de tout, que j’avais même rencontré une jeune femme avec qui je vivais une belle histoire et que je comptais la demander en mariage. Tout semblait vraiment être au mieux pour moi. J’avais tout préparé dans notre tente. Mais je pris un sacré coup sur la tête, j’avais vraiment cru en l’amour avec Amalya pour apprendre qu’elle ne pouvait pas accepté, que pour elle je n’étais qu’un passage dans sa vie et que son fiancé l’attendait sagement à New York. C’était le summum. J’avais été pris pour un imbécile dès mon arrivée ici, malgré mes compétences, Amalya n’avait donc jamais été sincère avec moi. C’était la première fois que je pris une décision sur un coup de tête, mais c’était mûrement réfléchi. Sans dire quoique ce soit à mon équipe, je m’étais assuré d’avoir un emploi à l’hôpital de Fortingall chose que mon maître de stage m’avait toujours promis une place sûre.
Voilà une semaine que je suis revenu à Fortingall, rien ne semble avoir changé ici, sauf peut-être moi physiquement, on revient grandi de ce genre d’expérience.  A mon arrivée à l’aéroport Saskia m’y attendait avec son fils Dylan un bébé tellement adorable, et elle a ri en voyant cette barbe sur mon visage qui faisait maintenant partie de moi. Mais que ferais-je sans elle et son appartement?? Une nouvelle vie s’offrait à moi, et sincèrement j’espérais qu’elle serait meilleure que ce que j’ai pu vivre jusque maintenant.