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 until you showed me the light (r)

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Raeha Dyer

Raeha Dyer

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Message(#) Sujet: until you showed me the light (r)   until you showed me the light (r) EmptyMer 10 Jan - 0:39


- Raeha and Mal -
I was broke down so long in the dark until you showed me the light

La cuisine est un véritable pêle-mêle, aucun retour en arrière possible. Constater le contraire serait de l'ordre du déni. Il ne suffit que d'un seul regard pour agréer sur l'impossibilité de cette pièce, qui pourtant, à la base, a été créer pour être un lieu gigantesque de rassemblement. Les vitres qui mènent au jardin sont intactes - merci. Malheureusement, ce n'est pas le cas de l'ilot au centre de la pièce et du comptoir. Faire la cuisine, préparer des plats appartient à un chef d'oeuvre culinaire en soit. À une épreuve que la vie s'amuse à vous jetez sur les épaules en signe de remerciement pour les années de services à apprécier la nourriture fournis par les géniteurs. Personne ne balance un guide d'instruction à la tête de quiconque lorsque vient le temps de sois-même préparer des plats pour une ordre de cousines et tantes affamés. Raeha Dyer comprend que, là, est son erreur. Dès le départ, dès qu'elle a mit un pied au marché pour passer des commandes monstres, elle a réalisé que ses bonnes intentions avaient foutu le camps aussitôt que la petite brûlure sur son index la fit verser une larme et un juron. Un pièce dans la jarre, entend-t-elle dire de la bouche de sa machiavélique de cousine qui s'occupe de sa fille pendant qu'elle s'occupe des tâches ménagères. Une menace, cuillère de bois en main, de la priver de nourriture suffit pour que le monstre de rayon UV disparaisse avec un plus petit monstre. Oh, le mystère a été résolu il y bien des mois. Si Luna est hyperactive et débordante d'énergie - car sérieusement, qui croit à ses pacotilles de "ensoleillée" que Daphne cherche à lui mettre dans la tête, mais visiblement, ça ne fonctionne pas, elle n'est pas encore stupide, merci - c'est uniquement la faute de la Dyer qui ne peut pas rester en place et qui se comporte comme une enfant. Et Raeha réalise qu'elle ne sent pas uniquement comme une mère d'une jeune fille de trois ans, mais aussi d'une cousine slash soeur de vingt-sept ans. Gén-i-al. Son secours arrive sous les traits d'une blonde sulfureuse au prénom doux: Isis. On la laisse seule en cuisine, après plusieurs jurons - et pennys dans la jarre - et supplications, en pleurant presque. Elle termine de confectionner plus de repas qu'il ne faut, pour nourrir probablement une famille de quinze. Des chaudrons sont sur le poêle, des plats dans le réfrigérateur. De la soupe, des plats de pâtes, le genre de petites attentions réconfortante. Puis des biscuits aux chocolats, une pâtisserie douce qu'elle fait toujours pour attendrir les coeurs. Il lui faut un très grand panier pour réussir à casé tout ce qu'elle apporte chez Mal Barsentti. Et si elle croyait s'y rendre seule, Luna est déjà habillé et prête à sortir de la maison pour aller voir "son père potentiel". Un roulement de yeux en direction de l'escalier ou sont logés ses deux cousines souriantes aux éclats, ricanant dans leur cheveux de sorcières. Elles filent donc, panier en dessous de la poussette gigantesque de Luna vers la maison du père célibataire. Non pas que ça change quoique ce soit, son statut. Mais elle connait les joies d'élevé une enfant seule et se porte volontaire pour lui porter secours. Raeha toque à la porte et déboule à l'intérieur aussitôt qu'elle est ouverte. J'ai préparé pleins de petits plats, hum, je ne savais pas ce que vous aimiez, toi et Mia, alors j'ai fais un peu de tout. Bien évidemment, elle ne peut pas retenir Luna de se précipiter dans les jambes de Mal et de lui faire un câlin malgré sa petite taille. Oh et des remèdes naturels, un thermomètre, le genre d'outils très utiles mais que peu ont. Tous les guides pour être un bon parent, Raeha avait prit la peine de les lire. Ou bien de demander à Isis de le faire en surlignant les points importants pour qu'elle est une lecture plus facile. Après finalement ce qui semble une éternité elle lâche un soupir et s'approche pour étreindre Mal dans ses bras. Un sourire s'installant. Elle garde une main sur son bras pour montrer son inquiétude. Comment va-t-elle? Parlant de la grande - mais petite - malade.
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Mal Barsentti

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Message(#) Sujet: Re: until you showed me the light (r)   until you showed me the light (r) EmptyMer 10 Jan - 23:30


- Raeha and Mal -
I was broke down so long in the dark until you showed me the light

S'il suffisait d'un regard à la météo pour croire aux bienfaits de mère nature, il était inutile de compter sur elle pour vous assurer l'ensoleillement de la semaine. Faire la pluie et le beau temps était le pur hasard et le début de ce week end avait finit en une apothéose des microbes de la période hivernale. Il suffisait d'un grain de sable pour que la tempête du désert se mettent à gronder, embarquant ainsi tout le monde dans ses caprices. Vendredi après-midi après avoir été cherché Mia à l'école, tu l'avais déjà trouvé un peu apathique et légèrement patraque. On avait pour habitude de la connaître expressive et silencieuse, certes, mais de là à la voir somnoler en permanence, cela te paraissait étrange. La soirée qui avait suivit tes observations donnaient raison au fait qu'elle couvait bien quelque chose. Elle n'avait pas passé la nuit plongé dans les rêves mais plutôt la tête dans la cuvette des toilettes à rendre tout ce qu'elle pouvait avoir dans son estomac. La fillette dans les bras, tu caressais son dos d'une main tandis que de l'autre tu appelais le médecin  de garde. Les pleurs de Mia étaient rauques, sourds, sa gorge étant rendu irrité par les maux de  gorges et le fait qu'elle n'avait cessé de vomir. Une fois le coup de téléphone passé, tu t'étais employé à l'hydraté en la faisant boire après lui avoir donner un bain pour faire baisser la fièvre. Les médicaments et les réflexes que tu pouvais avoir, tu les tenais de l'expérience des années mais surtout de Leighton qui par son propre métier avait les tous premiers gestes de recours. Après tout, en tant que pédiatre elle avait la connaissance et le savoir faire. Elle adorait les enfants, se souciait en permanence de chacun de ses petits patients mais d'autant plus lorsqu'elle avait donnée la vie à son tour. Calme et serein, tu adoptais une attitude d'une grande quiétude pour ne pas la transmettre à la petiote. Le paracétamol semblait quelque peu agir lors de l'arrivé du médecin qui diagnostiqué son douzième cas de gastro-entérite de la soirée. Il semblerait que le premier cas remontait à l'école maternelle du quartier, justement celle que fréquentait Mia. Cette dernière n'était pas prête de retourner à l'école pour la rentrée, les vacances bien au chaud dans son lit, à la maison serait au programme. Ce n'était qu'en fin de journée le jour suivant que vous vous étiez réveillés. Le traitement œuvrait déjà mais elle avait encore le nez et le corps chaud, bien trop faible pour bouger. L'ensemble du week end avait tourné autour de cela avant de pouvoir officiellement planter le camp dans le salon à regarder des épisodes de cartoon à la télévision. Une habitude qui demeurait reine lors des moments cocooning entre père et fille. Jusqu'à maintenant, le peu qu'elle avait mangé – des repas légers et emplit de vitamines – elle ne l'avait pas renvoyé. Bon, c'était déjà cela. Le sommeil lourd s'accompagné de l'effet des médicaments, tant mieux elle avait besoin de reposer le plus possible. Toi, également semble-t-il … Rien qu'à regarder les traits tirés de ton visage et ta barde de trois jours, on a l'impression que l'Etrange Noël de Monsieur Jack pourrait un remake de ton reflet dans le miroir. Tu avais monté Mia dans sa chambre, laissant la porte entrebâillée – comme toujours – avant de filer dans la salle de bain. Une douche et un t-shirt ajusté plus tard, tu entends que l'on frappe à la porte. Un froncement de sourcil langage silencieux mais interrogateur avant  tout mais qui donne le là à l'étonnement le plus complet. Ta sœur cadette travaillait de nuit ce jour là, tes cousins fortement occupés ailleurs et ton frère était en déplacement pour San Diego. Tu espérais intérieurement qu'il ne s'agissait pas de l'institutrice.  Serviette sur ta tignasse légèrement – humide  - en bataille, tu ouvres la porte d'entrée et ton regard se pose sur la silhouette coutumière et étoilée de Raeha et de la petite fée blonde qui l'accompagne. Mia avait pris le pli de surnommer Raeha la Dame de L'étoile. Etait-ce à cause des paroles que la jeune femme pouvait dire sur les légendes et croyances à prédire ? En tout cas, ta fille aimait l'écouter.« J'ai préparé pleins de petits plats, hum, je ne savais pas ce que vous aimiez, toi et Mia, alors j'ai fais un peu de tout. ». Affirme-t-elle tout en entrant sans aucune gêne – bien plus par accoutumée – aussi à l'aise que dans une serre florale. Tu secoues la tête non sans dissimuler le rictus qui vient éclairer le bas de ton visage. Luna se faufile aisément jusqu'à tes jambes qu'elle serre de ses petites menottes pour t'offrir un câlin. Cette gamine était adorable, difficile de ne pas s'y attacher. Et dire qu'il y a quelques années, sa mère te hurlait dessus pour aller plus vite à la clinique. Oui, car ce que l'on oublie de dire c'est que tu es celui qui à emmener la Dyer alors qu'elle était sur le point d'accoucher en plein carrefour. Le souvenir est risible aujourd'hui mais il l'était beaucoup moins pour la concerné à l'époque.  « Oh et des remèdes naturels, un thermomètre, le genre d'outils très utiles mais que peu ont. ». Tu prends la fillette dans tes bras tout en suivant la maman dans la cuisine alors qu'elle déballe tous les paquets et objets apportés. La tornade Raeha avait frappée avec cœur et générosité. Tu déposes un baiser sur le front de Luna avant de la déposer lorsque Lewis – le beagle de la famille – n'aboie à l'attention de la petite. Le chiot appréciait la présence des enfants qui le lui rendait bien. « J'imagine que l'une de tes cousines à trop observer à la fenêtre ... ». Lui dis-tu en la considérant d'un clin d'œil tout en l'aidant à déballer le reste des affaires. Les filles Dyer avaient une tendance à observer en catimini leurs voisins de pavillon, tu entendais encore les vieilles pies roucouler les rumeurs. Elle finit par te prendre dans ses bras laissant en suspend sa main sur ton bras synonyme de sa crainte sur l'état de santé de Mia. . « Comment va-t-elle? » . Tu la toises en silence une fraction de secondes de lui offrir un sourire explicite. «  Ne t'inquiète pas, elle va mieux qu'il y a deux jours. Elle a seulement besoin de repos. ». Un constant rassurant qui sortant de bouche donne une note plus sereine. Mia était une bonne nature d'ordinaire et la voir dans cet état faisait naitre l'angoisse d'un père. Un père qui jouait les deux rôles depuis la disparition de sa femme voilà trois ans. « Merci d'avoir songé à nous en apportant tout ça, Raeha. ». Tu lui pinces amusément et doucement la joue avant de commencer à ranger les Tupperware de nourriture dans le frigo. Tu ouvres l'un de ces derniers, goutant un morceau de gâteau au chocolat.  « Que vas-tu me prédire en mangeant ça ? ». Ton timbre est rieur, simple comme peut l'être le fait de déguster un morceau de gourmandise, excellent au passage. Raeha adoucissait certains jours comme celui-ci. Lewis pousse un énième aboiement de jovialité, s'il continuait ainsi Mia ne tarderait pas à se réveiller.
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Raeha Dyer

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Message(#) Sujet: Re: until you showed me the light (r)   until you showed me the light (r) EmptyLun 15 Jan - 5:53

Dur de croire qu'il y a quelques années – trois ans pour être précis – il serait son sauveur sur un cheval blanc et dans une armure, ou en réalité, un homme avec une voiture prêt à l'aider à se rendre à l'hôpital alors qu'elle est sur le point d'accoucher en pleine rue. Merci à sa gentillesse, elle accoucha là-bas, non sans demander à ce qu'il reste avec elle après avoir expliquer pendant une minute qu'elle était seule. À son plus grand plaisir, Mal resta, non seulement pour l'accouchement mais aussi dans sa vie. Le père d'une fillette de deux ans à l'époque lui servit d'exemple de parent parfait, mais aussi de repère lorsqu'elle ne pouvait se retourner vers ses cousines. Mal devint son centre, son équilibre, qui venait compléter l'équation et qui servait de figure paternelle pour sa petite Luna. Bien évidemment, l'idée qu'elle était de trop avait souvent prise Raeha de court. Veuf, elle ne voulait en aucun cas remplacer sa femme, que ce soit à ses côtés, ou bien pour Mia. Elle n'était pas sa mère, ne le serait jamais, et donc ne se comportait pas comme tel avec l'enfant, non pas parce qu'elle ne le voulait pas, car l'instinct maternelle était bien présent; mais par délicatesse. Par soucis d'être déplacé et de ne pas avoir sa place. Il lui arrivait, à la Dyer, de se sentir de trop dans la vie du Barsentti, de ne pas savoir si elle devrait lui laisser sa solitude ou lui proposer de la compagnie. Alors la plupart du temps, elle recule et décide de ne pas avancer. C'est toujours ce qui se passe, en fait. Elle ne laisse pas les étincelles venir, ou l'affection, probablement par son cœur brisé par le passé, par ce meilleur ami qu'elle avait laissé à l'autre bout de l'océan le cœur gros. Heureuse d'apprendre que Mia se rétablie, elle réalise en voyant les plats qu'elle a peut-être exagérer. Celle qui ne veut pas agir comme mère, semble ne pas se rendre compte de son comportement à l'entente de la maladie de la petite. Son cœur fond doucement lorsqu'il pose un baiser sur le front de Luna, et les mots répétitifs sonnent aux oreilles de la femme voué à l'échec amoureux, condamné à un enfer dans sa vie sentimentale, et maudite à faire parti d'une famille composer de femmes uniquement. Son regard fixe le comptoir et elle y pose une main doucement, ses paupières se ferment. Elle n'a jamais prit ce qui lui appartenait, et dans le cas échéant, rien ne lui appartient, rien n'est à elle, et elle a mal de voir à quel point elle en est affecté. Car pour une simple fois dans sa vie, ne peut-elle pas être heureuse? Il la remercie et la rassure sur l'état de Mia, et grand dieu, elle est heureuse d'apprendre que ce bout de choux se repose mais qu'elle va bien. Raeha ne sait absolument pas ce qu'elle fera lorsque Luna tombera malade de la sorte, car, forcément, ça arrivera et elle devra le supporter. Heureusement, elle n'a jamais été tout à fait seule avec Luna, ou du moins pas complètement. Certes, elle essayait de ne pas prendre appuie sur Mal. Un ami, c'est tout. Elle se répétait le mantra trop souvent pour qu'il est un effet à présent, ou qu'elle y croit, simplement. Sa joue est pincé, ce qui instantanément la sort de ses pensés mais la fait aussi rougir. Elle n'a jamais été très près des hommes. Du diabète? Un rire découle de sa bouche. La médium de la famille, ce n'est clairement pas Raeha, il devrait demandé à une autre Dyer. Peut-être à Isis tient, mais surtout pas à la petite dernière, Daphne, ce serait une tragédie, si jamais elle venait à découvrir la complicité entre eux. Ce rayon de soleil ambulant ne les lâcheraient pas d'une semelle. Car après tout, entre Raeha et Luna, la dernière requiert beaucoup plus d'attention de la part de l'homme qu'elle. Je sais lire le thé, pas le gâteau au chocolat. Dit-elle avant de venir lécher un doigt à Mal sans pensé une seconde à son geste. Car après tout, il devrait être habitué à sa façon de pensé plus étrange que la normale. Certes, elle réalise le geste, voit son visage et change rapidement de sujet pour venir prendre deux tasses de thé, faisant bouillir de l'eau, préférant s'occuper les mains. Elle ferme d'ailleurs les yeux lorsqu'elle est près du comptoir, ses mains posés sur ce dernier, prenant une bonne bouffé d'air. Finalement, elle se retourne et roule les yeux. Tu es toujours là pour Luna, ou moi. C'est le moindre que je t'aide un peu. Elle ne pourrait rien faire d'autre, ce ne serait pas convenable pour Raeha de commencer à agir comme celle qui mérite d'être dans leur deux vies. Elle a conscience qu'elle peut être heureuse, en a tout les droits. Mais en réalité, elle ne sait pas si Mal est cette solution miracle qu'elle attend. Ce besoin de prouver que les Dyer n'ont pas de malédiction et que le bonheur est possible, ne serait-ce que pour Luna, si ce n'est pas pour elle. Et l'homme a tout pour être parfait. Il est un père, il comprend ses inquiétudes, les partages. Il priorise sa fille, tout comme elle, avant n'importe quel autre être humain. Il la met elle d'abord avant lui, et Raeha le comprend, ô combien elle connaît le refrain. Trois ans à élever un enfant seule, une entraînement et une leçon de vie que ne peut être apprise nul part. Ils disaient tous qu'elle saurait quoi faire, mais non, elle s'était retrouvé là, à regarder Luna pleurer, sans savoir quoi faire, pleurant à son tour, impuissante. Heureusement, l'instinct maternelle était venu plus rapidement qu'elle ne l'avait pensé avec un petit coup de main. Mal, entre autre, avait été d'une telle aide, qu'elle ne pourrait jamais l'oublier et lui serait toujours redevable d'avoir tenu sa main et d'avoir assister à la naissance de Luna. D'un point de vu externe, peut-être bien que Mal et Luna avait un lien spécial depuis ce moment, depuis qu'elle lui avait demandé s'il souhaitait prendre la petite à l'hôpital. Mais jamais elle ne demanderait le statut de père à Mal, surtout qu'il ne l'est pas, le père de Luna. Ou pas biologiquement. Parfois j'ai même l'impression qu'elle te considère comme son père. La vérité qui sort de sa bouche la surprend elle-même. Mais viendrait le moment où Raeha devrait parler de son père à Luna. Et bien que c'est rassurant, je ne requiert pas autant de toi. Elle allège les paroles avec un gloussement qui se veut nerveux. L'eau qui bouille est le signal qu'elle attendait pour verser le thé et en tendre une tasse à Mal, non sans dire : Attention, je crois que ce sera chaud. Un sourire malicieux est sur ses lèvres. Elle patiente, pose sa tasse sur le comptoir et regarde sa fille du coin de l'oeil avant de relever le regard vers Mal. Je ne t'embêterai pas trop longtemps, je pars après le thé. Pour permettre à Luna de s'amuser avec le chien, car elle ne peut envahir la vie de Mal comme elle le souhaitait. Ce n'était pas sa place, encore une fois.
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Mal Barsentti

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Message(#) Sujet: Re: until you showed me the light (r)   until you showed me the light (r) EmptyJeu 18 Jan - 17:38

« Du diabète? ». Une suggestion interrogative qui a tout a voir avec la gourmandise au chocolat qu'avec ce que l'on pouvait te prédire. Le sucre est une saveur que tu as appris à découvrir avec le temps en faisant la connaissance de Leighton puis peu de temps après la naissance de votre fille. Les sucreries n'étant que des plaisirs que tu as découvert en appréciant mais surtout en jouant sur les saveurs. Etant diabétique avant grossesse – depuis l'enfance pour être exact – ta défunte épouse suivait à la lettre les préconisations pour les patients atteint de diverses types de diabète. Elle avait beaucoup de chance de pouvoir suivre un traitement par comprimés mais c'est toujours loin d'être le cas des jeunes enfants – dont certains de ses jeunes patients. En tombant enceinte de Mia, elle avait du suivre la procédure de l'insuline par voie des piqures. Ces dernières étaient redondantes dans son quotidien professionnel mais elle trouvait cela lourd au bout du huitième mois. Vous aviez fait, vous aviez entrepris ce qu'il fallait pour offrir le meilleur à votre enfant à venir. La sonorité du rire de la jeune femmte tire tout en douceur de ta réflexion passagère non sans laisser un rictus amusé s'essoufflé dans l'air. On t'avait souhaité bien des choses, jamais cela. Une entité qui tout à sa manière rendait la Dyer unique et solaire en son genre. Les membres de la famille l'étaient tout autant ce qui ne manquait jamais d'attirer la curiosité et les interrogations intempestives de la gamine victime de la maladie de saison. Isis et Daphné avaient toutes les deux un éventail – respectif – de personnalité intéressante et les mots provenant de leur bouche étaient souvent emplit de sous-entendus. « Je sais lire le thé, pas le gâteau au chocolat. ». Raeha a toujours mêlé le geste à ses paroles comme une façon de s'exprimer, d'onduler pour justifier ses mouvements. Un naturel qui revient très vite au galop lorsqu'elle lèche le bout de ton doigt où subsiste encore quelques miettes de chocolat. Tu arques un sourcil en la toisant moqueur plus que tout autre chose. Tu t'en amuses à dire vrai car elle se rend bien vite compte de la portée de son geste, un geste que tu lui fais remarquer en conservant le silence. Elle se détourne pour prendre deux tasses dans le placard tandis que tu t'essuies les doigts pour chasser les miettes traitresses. Rien a faire, elle a le don d'accumuler bon nombre de tes rires en un temps record. Tu te dresses juste derrière elle pour prendre un sachet en toile où l'appellation de Luna est inscrit en couleur jaune miel. Un présent de ta mère qui appréciait beaucoup la petite surtout lorsqu'elle venait jouer avec Mia. « Pas besoin de lire le gâteau au chocolat, tes yeux le font tout aussi bien. ». Une réalité écrite en silence car même sans le moindre mot tu parvenais à déchiffrer quelques pensées – bien qu'éparses – qui trottaient dans l'esprit de la jeune blonde. Tu disparais dans le couloir menant au salon où Luna jouait avec le chiot. Tu en profites également pour lui donner le paquet de bonbons et récolter un énième câlin aux bouquets de sourires adorables. « Tu es toujours là pour Luna, ou moi. C'est le moindre que je t'aide un peu. ». Toujours là ? Répondre en affirmation et par la positive de surcroit n'avait rien de légitime. Entrer dans une existence est dire beaucoup, prétendre beaucoup. Pourtant, la clairvoyance n'épargne chacune de tes décisions lorsque tu observes la jeune mère célibataire. Le hasard ne fait jamais les choses à moitié, la preuve étant lorsque vos deux chemins ce sont croisés. Les bribes ne sont pas si lointains, ils sont même forts vivaces dans ta mémoire. A l'époque, l'anxiété était entièrement sienne. Elle venait de comprendre qu'elle allait devenir maman, que cela arrivait bien trop tôt. Elle pensait déjà qu'elle ne serait pas à la hauteur, qu'elle manquait d'expérience. Les craintes les plus primaires, les plus spontanées mais déjà elle dépeint tout l'amour qu'elle exprime pour son enfant. Tu l'avais encouragé à te hurler dessus, une façon détournée pour faire passer le temps. Raeha t'avait agrippée littéralement la main pour que tu demeures là – tandis que l'équipe de jour des infirmières s'occupaient à admirer Mia âgée de deux ans à l'époque. Et puis, quelques heures se succèdent – comme une lettre à la poste – et te voilà à tenir un nourrisson qui n'est pas le tien. C'était tout comme. Lorsque tu regardais ta propre fille tu avais également le même regard posé sur la fillette dont tu avais assisté à la naissance. Cependant le silence tu le tais dans les profondeurs des songes, rien de plus rien de moins. « Parfois j'ai même l'impression qu'elle te considère comme son père. Et bien que c'est rassurant, je ne requiert pas autant de toi. ». On dit souvent que la vérité sort de la bouche des enfants mais pas seulement semble-t-il ?Tu entends les dires de ton interlocutrice mais tu ne peux te permettre d'aller sur un chemin qui la mettrait mal à l'aise, qui briserait un lien si dessiné mais qui attend encore de prendre ses couleurs. « Je ne fais jamais rien contre mon gré, Raeha. Ce que je fais pour toi et la petite je le fais de bon cœur. Je ne me suis pas posé la question il y a trois ans alors pourquoi je le ferai aujourd'hui, mh ? ». Dis-tu calmement tout en t'installant sur l'un des tabourets derrière l'ilot central de la cuisine. Tu passes une main dans ta tignasse en bataille qui a finit par sécher finalement. La bouilloire souffle sa présence comme pour repartir sur une note plus légère. « Attention, je crois que ce sera chaud. ». Raeha verse l'eau dans les deux tasses avant t'en donner une et tu la remercies d'un signe de la tête non sans pouvoir réprimer un sourire emplit de quiétude. Un ressenti qui revient souvent – pour ne pas dire en permanence – lorsque la demoiselle est dans les parages. « Je ne t'embêterai pas trop longtemps, je pars après le thé. ». Tu l'observes une fraction de secondes tandis qu'elle scrute sa fille du regard. Ce dernier reflète les échos d'un tas de murmures qui se jouent dans son esprit. Devrais-je être là ? Puis-je être là ? Ou plutôt en ai-je le droit ? Un soupir légère bien qu'assez audible s'échappe d'entre tes lèvres. Tu sais que tu as attiré son attention lorsque tu vois son visage figé sur le tien. « Tu es en droit d'être là, si tu en as envie tu sais. Et, non tu ne t'enquiquines pas si telle est ta question. Mia serait déçue si tu partais aussi vite … ». Et elle ne serait pas la seule. Le bout de tes doigts caressent sa joue sans trop t'y attarder, pile au moment où tu entends la voix quelque peu enrouée de la petite t'appeler. « Je vais chercher Mia, je reviens. ».
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Raeha Dyer

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Message(#) Sujet: Re: until you showed me the light (r)   until you showed me the light (r) EmptyLun 22 Jan - 2:47

Pas besoin de lire le gâteau au chocolat, tes yeux le font tout aussi bien. Elle se laisse tentée au rire, subtile mais présent, car elle se sent bien, paisible, en présence Mal. À quelque part, il est la réponse à beaucoup de question, une énigme qu'elle parvient a déchiffrer avec les jours, les mois, passé en sa présence. Non seulement, est-il une figure paternelle pour sa fille, mais un ami sincère qui ne demande rien de plus à Raeha que d'être elle-même. Dans une ville aussi petite que Fortingall, il était difficile de faire partie de la famille Dyer et d'endurer les regards, les remarques et les murmures. Jamais elle n'entendit de réprimande silencieuse, ou de gossip de la part de cet homme. Peut-être que le mystère résidait dans la tête de Raeha uniquement, car elle est là, dans sa cuisine, après avoir cuisiner pour des semaines à venir, pendant près de trois jours. Quiconque d'un peu intelligent remarquerait l'agissement et le prendrait pour une attirance, un dévouement à cet être humain qui emplit sa vie de bonheur. Car il n'y a pas milles explications pour le sourire qui traverse les lèvres de la femme lorsqu'elle mentionne le prénom de Mal. Je ne me suis pas posé la question il y a trois ans alors pourquoi je le ferai aujourd'hui, mh ? Elle acquiesce en silence, non sans y réfléchir. La raison prononcé, elle peut finalement le voir elle aussi, qu'il n'y a aucun mal à laissé Luna et Mal être près l'un de l'autre. Et comme pour confirmer ce qu'elle pense, elle voit cette enveloppe au couleur du soleil remplit de gâteries, elle voit l'attention qu'il porte à Luna, comme si elle était sa propre fille. Un rassurement mais surtout une confusion étrangère se loge depuis trop longtemps dans son esprit en pagailles. « Fais bien attention, ou je devrai sortir des papiers d'adoptions. » Le rire qui émane de sa gorge de veut blagueur mais aussi honnête. Elle en rêverait plus que tout, que sa fille puisse avoir un père, une figure paternelle à qui se confier,à qui parler. Puis, elle le faisait déjà avec Mal. Ils n'ont pas besoin de papier pour le confirmer, c'est comme si l'action avait déjà été accompli. Lorsqu'il avait tenu la petite dans ses bras, il avait prit sur ses épaules ce rôle sans qu'aucun des deux parents ne s'en rendent compte au final. Luna vivait, heureuse, comme un rayon de soleil, toujours énergique, et voyait de l'amour partout. Certes, elle ne dirait jamais à voix haute qu'elle aimerait, elle-aussi, avoir Mal en permanence dans sa vie. Le déni, du côté de Raeha, est réel et bien trop grand pour que quelqu'un ne s'en aperçoive pas. Il confirme d'ailleurs ses soupçons, lorsqu'il dit qu'elle a sa place près d'eux. Sa tête blonde se baisse légèrement, son regard détourner. Lorsqu'elle le relève, elle peut sentir ses doigts venir doucement caresser sa joue, frôler avec une douceur ultime qui lui donne une certaine rougeur au pommettes. Mia serait déçue si tu partais aussi vite. Si Mal était présent dans la vie de Luna, s'en était pareil pour Raeha et la petite Mia. D'ailleurs, lorsqu'elle entendit - tout comme lui - la supplication de la petite, son coeur se serra en entendant la voix. Elle laissa le père aller chercher sa fille, en profitant pour aller voir Luna et s'assurer que tout allait bien. Pour son plus grand bonheur, elle se trouvait au sol à dévorer quelques bonbons, le chien lui léchant doucement les doigts et la joue, ses cris de rires la rassurant. Luna la remarque et s'empresse de venir se jeter dans ses bras pour lui montrer ce qu'elle avait reçu. Lorsque finalement, Raeha entend des pas, elle se dirige vers l'escalier pour voir la petite dans les bras de son père. « Oh, trésor. » Dit-elle à l'intention de Mia. Et bien entendu, Luna décide de venir les rejoindre à la cuisine. La Dyer prend une longue gorgée de thé et regarde le portrait qui se dessine devant elle, les deux petites de chaque côté de Mal, une vision qui crée un nouveau rictus sur ses lèvres. Voilà longtemps que quelqu'un avait provoqué une réaction semblable chez elle, tient. « Maman, il est où mon papa à moi? » Elle manque tomber au sol, ses jambes sont molles, prise par la surprise et l'émotion. Bien évidemment, le cas du père de Luna est complexe, certes, elle toise Mal des yeux, cherchant une réponse honnête et qui plaira à la fillette. Et puis merde, se dit-elle en lâchant sa tasse de thé pour fixer les iris de Mal tout en disant les paroles, au lieu de Luna. « Mal n'est-il pas un père à tes yeux? » Un sourire à ce doux souvenir, la nervosité de cette question passé. « Il est le premier à t'avoir tenu dans ses bras, tu sais. » Information que jamais elle n'avait dit à Luna. Bien que, tout faisait du sens. La petite était toujours porté à vouloir faire des câlin à l'homme. Sans aucune explication, Luna repart aussi rapidement qu'elle est arrivé au salon pour jouer avec le chien. Et Raeha, après avoir légèrement rit suite à l'excitation - le dynamise et l'énergie - de la petite, s'approche de Mia pour poser sa main sur son front. « Et si on vous mettais un film dans le salon pendant que je te prépare une soupe, hun? » La Dyer part installer les deux filles avec un film, connaissant la maison de Mal par coeur, depuis les années. Elle revient ensuite en cuisine et pousse un énorme soupir. « Je resterai célibataire toute ma vie, elle t'aime bien trop pour accepter qui que ce soit d'autre. » Mais en réalité, n'est-ce-pas aussi son cas à elle? N'aime-t-elle pas Mal au point de ne voir aucun autre homme entrer dans leur vie de la façon dont lui l'a fait? « De toute façon, qui oserait se frotter à une Dyer? Ou à moi tout simplement. » Elle rit, bien que secrètement, cette pensée la blesse. Combien d'hommes avaient reculer en la voyant, ou en réalisant de quelle famille elle venait? Et ultimement, ils fuyaient en sachant pour Luna. Condamné à vivre seule, le coeur gros, et remplit d'une admiration secrète enfouie pour Mal, celui qui est à la fois l'homme dévoué pour elle et sa fille, mais aussi la personne la plus douce et honnête qu'elle est rencontré.
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Mal Barsentti

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Message(#) Sujet: Re: until you showed me the light (r)   until you showed me the light (r) EmptyVen 26 Jan - 23:25

« Fais bien attention, ou je devrai sortir des papiers d'adoptions. ». Le rictus sincère prend naissance à la commissure de ta bouche laissant au loin le refrain d'un écho du passé. Il fut un temps où l'adoption n'était pas qu'un mot mais un projet. Une idée à mettre en place pour lui donner une réalité dans l'avenir. De par son métier, ta femme avait le goût de la générosité et de dévotion au sens le plus véridique du terme. La naissance de votre fille avait été lourde de conséquence pour Leighton mais elle avait tenue à donner la vie, même si cela serait à la fois la première et la dernière fois. En tant que pédiatre, elle avait été active sur de nombreux fronts, partisante de bon nombre de bataille et son voyage en Amérique Latine avait mis sur le plateau l'idée d'adopter, d'offrir et de partager une vie meilleure à un autre petit être. Donner un frère – ou une sœur – à Mia, donner de l'amour plus qu'il ne peut en avoir sur terre. C'était un projet, une certitude qui a pris la poussière avec elle lorsqu'elle a disparue. Pourtant à force de temps c'est comme si ta défunte épouse était là pour donner un coup de pied dans une flaque : celle d'avoir accorder une autre présence dans la vie de votre fille. Luna était une enfant en pleine croissance, adorable et débordante d'énergie. Elle était un peu le contraire de Mia qui de ses boucles châtains foncés – héritée  de sa mère – abordait une attitude plus réservé mais tout aussi sociable. Alors oui le sourire est présent lorsque la Dyer te met en garde de sortir des papiers attestant ton attention prévenante et bienveillante envers la petite. A dire vrai, il n'y avait aucune différence entre elle et Mia, si ce n'est que tu savais où été tes limites de figure paternelle. Tu n'étais pas son père – et tu ne permettrais pas d'interroger Raeha sur l'absence du géniteur. « Apposer ma signature ne serais pas une gêne. On construit aujourd'hui et demain avec ce qui est tangible. ». Lui dis-tu tout en la considérant d'un clin d'œil avant de monter à l'étage pour aller chercher Mia. En grimpant les escaliers, tu secoues la tête en voyant les joues empourprées de ta camarade. Décidément, les silences chez les Dyer valaient bien plus que des paroles insensées. Assise en tailleur dans son lit, les yeux encore cernés par le sommeil, la fillette émet un petit bâillement avant de te sourire de toutes ses dents – ou presque – puisque l'une des dents du bonheur est tombé au début du mois. Adrian avait été plus que généreux avec sa filleule sur ce coup là. Son état semble allait mieux mais tu vois qu'elle est encore assez fatiguée. Tu la portes tout en descendant au rez-de-chaussée où les aboiements joyeux de la boule de poils se font entendre. « Il y a quelqu'un à la maison ? ». Te demande-t-elle tout en jouant avec les oreilles de son bouquetin en peluche. La tête posée sur ton épaule, elle observe ses patins à la forme de ceux d'une héroïne d'un manga d'animation avant de rire lorsqu'elle entend la voix cristalline de Luna. « Oh, trésor. ». Un surnom touchant et emplit d'affection qui surgit à peine êtes-vous entrés tous les deux dans la cuisine. A l'instar de ton lien avec la petite Dyer, Raeha en avait fait de même avec Mia. Et cette dernière n'était pas en reste pour apprécier une énième présence féminine dans sa vie. La jeune femme n'a jamais cherchée à remplacer la mère de l'enfant, ni même à s'approprier une étiquette. Non, Raeha avait réagit de façon naturelle. Elle a construit – en compagnie de Mia – ce pilier dont elles avaient tous les deux besoins. Et avec cela, elle avait su atteindre un peu plus ton cœur intérieur. Tu entends la question de la gamine. Elle est aussi simple que de dire bonjour autant qu'elle est légitime aussi. Tu peux noter que ta fille conserve le silence en regardant la scène attentive. Ainsi est Mia, elle attend d'entendre mais elle comprend rapidement. « Mal n'est-il pas un père à tes yeux? Il est le premier à t'avoir tenu dans ses bras, tu sais. ». Les deux Barsentti que vous êtes, échangent un regard entendu tout en silence avant de sourire. Vous vous êtes compris et Raeha semble avoir énoncé les termes justes. Parce que même si elle est trop jeune pour s'en souvenir, Mia sait que les Dyer ont une place importante, à part entière dans votre vie tout comme Raeha et Luna en ont conscience. Etant partie occuper les filles devant la télévision, tu en profites pour finir ton thé tout juste bon a être savourer.  « Je resterai célibataire toute ma vie, elle t'aime bien trop pour accepter qui que ce soit d'autre. De toute façon, qui oserait se frotter à une Dyer? Ou à moi tout simplement. ». Au bout de trois années, tu es surpris de ne pas voir la blonde refaire sa vie. Une pensée qui jalonne également les avis de tes proches. Ton frère est le premier à ne pas comprendre pourquoi tu ne profites pas de ta vie de père célibataire, un atout de taille dit-il. En parfait Don Juan il avait la notice en pratique. Pourtant, la réalité demeurait là sous tes yeux mais oser la prononcer c'est aussi prendre le risque de tout ruiner. Le deuil de Leighton n'était pas une chose aisée et les étapes prendraient certainement toutes une existence. Perdre la moitié de votre univers, de votre entité, de votre cœur, s'adonner à avancer jour à après jour puis songer à demain. Raeha t'avait permis sans le vouloir, sans le savoir de gravir quelques échelons de manière plus édulcoré. Elle ajoutait un peu plus de lumière au soleil d'un jour d'été à l'image de Mia qui illuminait ton ciel dans la nuit de l'hiver. Voilà aussi où demeurait la réalité de l'instant. Tu ouvres le réfrigérateur pour sortir quelques légumes. Tu rigoles amusé par ses dires car tes voisines sont le fruit de rumeurs on ne peut farfelues et le pire c'est que cela marche dans tout Fortingall. Tu déposes les légumes sur le plan de travail et tu en profite pour te retrouver juste derrière Raeha. « J'ai osé depuis un bail et je crois que jusque là rien ne m'est arrivé. Par ailleurs, si j'étais le dernier à m'être frotter à une Dyer qu'est-ce qui m'arriver Rae ? ». Lui glisses-tu presque à l'oreille. Bien évidement, ton timbre de voix est amusant mais la sincérité transparait à la fois. « En ce qui me concerne, il m'est arrivé que de bonnes choses et tu en fais partie. ». Tu attrapes un couteau dans un tiroir avant de t'atteler à la découpe des légumes aux couleurs de la saison.


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Raeha Dyer

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Message(#) Sujet: Re: until you showed me the light (r)   until you showed me the light (r) EmptySam 27 Jan - 8:14

L'amour qu'elle éprouve pour sa fille, elle ne pensait jamais l'éprouvé pour un autre enfant de toute sa vie. Mais lorsqu'elle apprit pour Mia, c'est sans attendre qu'elle se mit à préparer des plats à ne plus en finir, primant sur le silence dans la cuisine pour plus de concentration, laissant sa propre fille avec ses cousines, et dieu sait que cette action est rarement effectué de plein gré ou jamais, de par son esprit conscient et en santé. La folie passagère du moment, ou tout simplement son inquiétude, ont prit le dessus et c'est ainsi qu'elle s'était perdu dans la tâche ardu de concocter - et accessoirement trouver - des mets faible en sucre et sel, puis riche en fer et fibres. Ô, elle voyait son ridicule une fois entrer chez Mal avec tous ses sacs comme si elle venait de vandalisé une épicerie. Pourtant, elle réussit à accomplir son objectif, et le sourire gratifiant de Mal lui fit oublier ses autres soucis, surtout lorsqu'il lui assura que la petite allait bien. Raeha réalisait peu à peu que ce sentiment n'était pas lié seulement au bout-de-chou de cinq ans, mais aussi à la figure paternelle de leur deux filles. Une affection qui avec le temps avait forgé une place importante dans son système, et bientôt son esprit formaient des pensés incohérentes et déplacés par lui-même, sans son aide, merci. Mais elle ne voulait, elle, devoir subir ce brisement de coeur à nouveau, ce déchirement et cette solitude. Se séparer du père de Luna n'avait pas été difficile, mais de devoir élever un enfant qui lui ressemblait, ça, personne n'aurait pu la prévenir. Heureusement, le Barsentti apparut dans leur vie comme un véritable chevalier. Pourtant, Raeha aimait croire qu'elle l'acceptait dans sa vie pour Luna, et que lui, réciproquement, le faisait pour le bien de leurs enfants. Mettant de côté leur propre bonheur pour plaire à ses deux petites capricieuses bien trop gâtées par des parents un peu trop solitaires. Si elle est surprise de savoir qu'il signerait pour devenir le père légitime de Luna n'importe quand, en réalité elle s'y attendait. Tous les deux s'entendaient si bien, leur relation si naturelle, ce ne serait que confirmé. D'ailleurs, Raeha devrait mettre un nom auquel elle a confiance lorsque la petite commencerait l'école, comme numéro d'urgence. Et si jamais quelque chose devait lui arriver - non pas que ses cousines ne sont pas bien ou capable, seulement, elle ne veut pas leur imposer la lourde tâche de devoir élever une enfant - elle voudrait que ce soit lui qui élève sa fille. Voyant comment il avait élevé sa propre fille, elle ne voulait rien de moins pour la sienne. Elle savait que pareillement, si quoique ce soit devait advenir à Mal, il penserait à elle pour s'occuper de son enfant, aussi importante que ses propres entrailles. C'est dans cette situation commune qu'ils se comprenaient, qu'ils arrivaient à partager un semblant de compassion mais surtout d'aide. Vient le sujet de sa famille, des malédictions qui emporte les hommes et cette crainte qui se forme dans son estomac et qui noue avec prouesse sa gorge. La Dyer pousse un soupir lorsqu'il évoque s'être déjà frotter à elle. Pas dans ce sens là, non. Pense-t-elle dans le confort de ses pensés, qui, heureusement, reste secrètes. Elle a envie de lui crier qu'il ne sait pas de quoi il parle, de lui montrer l'énorme arbre généalogique de leur famille étendu sur des pages entières, montrant le destin tragique des hommes dans leur famille. Disparitions, morts, divorces, séparations, trop de scénarios pour qu'elle les nomme tous, mais aucun d'eux ne restaient. Qu'ils soient arracher par le Faucheur, ou qu'ils décident de vite prendre leur jambes à leurs cous et disparaître. Peu ont réellement oser rester. La question reste en suspend, et elle l'entend dire qu'il ne lui est jamais rien arrivé de malheureux. La mention qu'elle soit une de ses bonnes choses, lui procure un rictus sur la commissure des lèvres. Un vent court qui souffle rapidement et s'envole au loin. « Je- je ne voudrais pas que quelque chose t'arrive Mal. Je suis sérieuse. Tous les hommes disparaissent, meurent, ou je-ne-sais-quoi. » À la naissance de sa propre fille, Raeha avait lâcher un énorme soupir de soulagement, ne voulant pas que son enfant soit victime de cette tragédie. «  Luna a besoin de toi, plus que moi. » Paroles qui sont fausses, puisqu'elle a autant, si ce n'est plus, besoin de sa présence dans sa vie. Mais de l'avouer serait accepter le destin tragique. Dire qu'elle croit à chaque parcelle de cette dite malédiction serait faux, car au travers de la noirceur, elles doivent voir un rayon de lumière. Et si elle adorerait être la première femme à avoir un copain qui ne subit pas les foudre de la vie, sa peur d'engendrer malheur autour d'elle est trop puissante et emporte toute trace de futur bonheur. Malgré tout ce que peuvent dire ses cousines, comment est-elle censé mettre de côté ses craintes et vivre? Jamais elle ne pourrait se pardonner si Mal devait souffrir par sa faute, ou pire encore. «  J'y ai pensé, tu sais. À nous. Enfin, en quelque sorte. Luna te dessine partout. » Un soupir mélangé à un rire, réaction naturelle et paradoxale à la fois mais qui fonctionne sorti de la bouche de Raeha, étrangement. «  Mais je ne sais plus ce qui est une pure illusion sortit de mon imagination, ou ce qui est réel. » Car, même si elle tentait le coup, et faisait un doigt d'honneur à toutes les légendes sur les Dyer, ça ne réglerait pas le problème qu'elle n'a aucune idée de si, oui ou non, elle hallucine l'alchimie entre elle et lui. Probablement, certainement. Puis, tenter, serait aventureux et vertigineux. Surtout pour Luna et Mia, qui se trouveraient au milieu d'une guerre nucléaire si les choses devenaient difficile entre eux. Comment pourrait-elle leur demander d'affronter le tout? Comment leur imposer un choix? Bien sûr, elles le veulent, toutes les deux, inconsciemment, ou plutôt, très consciemment pour Luna qui a l'esprit très grand pour une fillette de trois ans, et qui ne cesse de faire des allusions grâce à ses tantes qui n'arrête pas de lui dire qu'à force de parler de Mal, de le dessiner avec elle et Raeha sur une feuille de papier, ses vœux finirait par se réaliser. Comment ignorer qu'elle n'arrêtait pas de demander que sa mère soit heureuse, qu'elle rit ou qu'elle sourit, pour sa fête? Si naïve, et pourtant si généreuse et attentionnée. Raeha observe devant elle Mal qui s’affaire à la tâche de couper des légumes. « Je peux t'aider? Ou savoir ce que tu comptes préparé. » À ses côtés, elle termine sa tasse de thé qu'elle pose sur le comptoir après l'avoir préalablement rincé pour éliminer les résidus. Après quoi, elle passe un bras en dessous du sien pour ouvrir le tiroir et dérobé à son tour un couteau. « Au fait, tu devrais acheter un ticket de loterie. Ton thé signale de la chance, surtout au niveau de la fortune. » Un rictus se forme sur ses lèvres, son coude venant donner un léger coup dans les côtes de Mal. « J'avais le présage de mauvaise température dans le mien. Petit génie ce thé, l'hiver est la saison la plus grise. » Sarcastique, tient, mais assez prêt du but. Elle ne se fiait jamais à sa propre lecture du thé pour désigné son futur. La dernière fois qu'elle l'avait fait, elle eut un symbole de chance absolue. Elle a accouché plusieurs heures après. Et même si Luna est un véritable cadeau du ciel, la douleur de l'accouchement, un peu moins.
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Mal Barsentti

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Message(#) Sujet: Re: until you showed me the light (r)   until you showed me the light (r) EmptyDim 28 Jan - 18:30


Les morceaux de légumes colorés deviennent rapidement des tranches fines et régulières au fur et à mesure que tu les découpes. Mettre la main à la pâte, une expression familiale qui a su faire son petit bonhomme de chemin depuis quelques générations. Les souvenirs en cuisine avec Mama durant les vacances en Italie, ou bien les bons petits plats d'une figure maternelle qui avait repris les rênes de sa propre vie. Une tradition pour quelques heures de partage que ta mère t'avait transmis mais surtout une pratique fort appréciée actuellement. Des deux, tu avais toujours été le cuisinier de la famille et cela ravissait les doux traits de Leighton à une époque. Elever un enfant ne se résumer pas qu'à une seule chose mais à l'ensemble d'un tout et donc cela était une activité en moins à prendre en compte. Je- je ne voudrais pas que quelque chose t'arrive Mal. Je suis sérieuse. Tous les hommes disparaissent, meurent, ou je-ne-sais-quoi.  Luna a besoin de toi, plus que moi. Sa tirade relève de la pesanteur de craintes que tu aimerais chasser d'un simple mot, seulement tu sais aussi que la jeune femme y accorde une certaine importance. Attacher à des coutumes de croyances, à des faits qui se sont produits et qu'elle prend comme témoins légitimes. Qui ne pourrais y croire ? Elle est dans son droit de le penser de cette manière, après tout qui étais-tu pour le faire croire le contraire ? Tu es un ami, un simplement mais l'affinité devant vous, entre vous dessine bien plus. Tu l'écoutes attentivement tout en continuant de couper les aliments avec une aisance quelque peu déconcertante. La dernière partie de sa phrase t'arrache un léger sourire car – tout comme toi – elle prend soin de faire passer sa fille en premier. C'est ce que tu faisais au quotidien, chérir des liens, des piliers qui feraient avancer Mia dans l'avenir. Adrian serait ce mentor là si jamais quelque chose venait à t'arriver et Raeha faisait également partie de ce panel là. J'y ai pensé, tu sais. À nous. Enfin, en quelque sorte. Luna te dessine partout.  Mais je ne sais plus ce qui est une pure illusion sortit de mon imagination, ou ce qui est réel. La contradiction entre un rire et un soupir, la dualité entre l'envie et l'interdit. Elle posait une conversation qui jusque là se contenter d'un simple évanouissement d'idées. Aujourd'hui, vous alliez dans une discussion plus à cœur ouvert mais bien posé sur des limites que vous aviez envie de franchir. Tu secoues la tête faisant ainsi le tri dans les paroles énoncées et ce qui est palpable du bout des doigts. « Je ne te dirai pas ce que tu dois croire ou pas mais plutôt ce que tu dois prendre en compte Raeha. ». Tu n'avais jamais été du genre superstitieux. Le hasard détenait un grand pouvoir sur l'existence d'une entité humaine mais rien de plus, rien de mois. Tu ne croyais aucunement au destin écrit par avance ou aux prédictions annoncées. Tu leur accordais seulement le crédit de la magie et de l'imagination pour les mômes. Tu déposes ton couteau sur le plan de travail avant d'y poser les deux mains tout en observant ton interlocutrice d'un regard calme et doux à la fois. « Mia a toujours été ma priorité – elle le sera toujours – mais elle a su me rappeler la place que je devais avoir. Rae … Ce qui se passe entre toi et moi est bien réel. ». Tes lèvres viennent capturer malicieusement les siennes comme la mention d'un défi relevé pour faire front à ses idées de prédictions. Tu recules de quelques pas, non sans réprimer un rire moqueur – mais fier – avant de déposer devant elle un poivron jaune puisqu'elle semble vouloir te filer un coup de pouce. Je peux t'aider? Ou savoir ce que tu comptes préparé. C'est vrai que de base la Dyer avait songée préparer une soupe. Tu avais occulté sans le vouloir l'idée de départ. « Des nouilles aux légumes, un plat que Mia a découvert lorsqu'on est partie en vacances en Asie. ». Une assiette culinaire qui avait le don de rassembler à la fois les aromes du sucré et du salé pour des saveurs on ne peut plus délicieuses. Mia n'était par ailleurs par en reste pour en manger souvent. Tu reviens aux cotés de Raeha, attendant qu'elle finisse la découpe, ses coudes te donnant un léger coup de coude lorsqu'elle rétorque. Au fait, tu devrais acheter un ticket de loterie. Ton thé signale de la chance, surtout au niveau de la fortune. Tu arques un sourcil, joueur plus que narquois car si la chance était réellement de mise la gamine n'aurait pas été malade comme un canard tout le week end. « La chance se dessine peut être sous une autre forme, mh ? ».  J'avais le présage de mauvaise température dans le mien. Petit génie ce thé, l'hiver est la saison la plus grise. Jouant le jeu, tu déposes la paume de ta main sur son front, joignant ainsi le geste à la parole. « Misère ! Aurais-tu de la fièvre toi aussi ? ». Tu rigoles de bon cœur avant de rassembler les morceaux de lamelles qu'elle venait de découper, puis tu verses le contenu du saladier dans le wok. « Pour en revenir à tout à l'heure, je pense que tu as besoin de moi autant que je peux avoir besoin de toi. ». Des mots dont la franchise pourrait être transpercer par une flèche de cupidon pour les romantiques, des mots ancrés qui – si petits soient-ils – marquent la réalité.
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Raeha Dyer

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Message(#) Sujet: Re: until you showed me the light (r)   until you showed me the light (r) EmptyLun 29 Jan - 3:26

Les mots qu'elle attendait d'entendre – sans même le savoir ou le prévoir – sortent de la bouche de Mal avec une aisance déconcertante, qui la ferait presque vaciller si elle ne prendrait pas appuie contre le plan de travail en face d'elle. Je ne te dirai pas ce que tu dois croire ou pas mais plutôt ce que tu dois prendre en compte Raeha. Sans même avoir a y penser par deux fois, elle le sait, qu'il a raison. La dite malédiction qui règne sur le clan Dyer n'est que le fruit de l'imagination un peu trop fertile des habitants. Et bien qu'elle-même serai arriver à cette conclusion éventuellement, rien n'avait été prouver. Jusqu'à preuve du contraire, les femmes n'étaient pas maudites à finir leur vie seule, sans la présence d'un homme. Certes, le réalisé signifie renier ses insécurités qui la plonge souvent dans le noir de ses pensées. Croire que d'être avec lui signifie sa perte est une chose, mais envoyer balader les superstitions implique aussi d'arrêter d'y croire partiellement pour mettre de l'énergie sur une relation qui pourrait potentiellement fonctionner. Est-ce là le fondement de sa peur? Un soupir lourd mais aussi relaxant est expirer de ses lèvres. Elle réfléchit trop, n'agit pas assez vite. La métaphore qu'est Raeha en un clin d'oeil. De grands mots, pour si peu d'agissement. Le paradoxe qui la sépare de Mal, ce vide temporel, n'est que le fruit de son imagination, elle n'est pas stupide au point de croire à tout ce qui lui passe par la tête. Elle trouve consolation dans le fait qu'il est lui aussi un parent unique célibataire. Luna et Mia ont toutes les deux se manquent, qu'ils peuvent combler. Étrangement, elles l'ont fait bien avant eux, se sont rendu compte de cette relation, de cette étincelle avant qu'ils ne le réalisent. Raeha le perçois dans les dessins de Luna, de sa façon de toujours évoqué le prénom de Mal, de demander à passer le voir. Non pas Mia, mais lui. Il lui arrive même de dire indirectement qu'elle aimerait qu'ils forment une famille, avec les Barsentti. Elle met de côté tout ce que sa fille pense, dit, pour ne pas se blesser ou se faire de faux espoirs. Ce n'est pas une femme à relation, après tout. La preuve réside chez celui qui lui a donné Luna. Son meilleur ami, Eliott, qui explore encore le monde sans elle, et qui n'a pas la moindre idée qu'il possède une fille, simplement car elle n'a pas cru bon de le troubler avec une telle nouvelle. Si son droit est là, Raeha ne se voyait pas élevé un enfant avec lui et a juger bon de garder le secret. À son chevet ce jour là, à lui tenir la main, ne se trouvait pas cet homme, mais bien Mal. Il est le premier, avant elle, à avoir vu le visage de Luna. Forcément, un lien s'était tissé entre ses deux êtres vivants, auquel pas même elle, si elle le voudrait, ne pourrait interférer. La Dyer ne peut que sourire lorsqu'il parle de Mia et de toutes les façons dont elle le défini et le change avec les années. Rae … Ce qui se passe entre toi et moi est bien réel. Contre toute attente, les mots sont suivis d'un baiser. Ses lèvres sont sur les siennes, frôle avec aisance comme s'il savait le chemin depuis bien longtemps qu'il ne le laissait croire. Peut-être que dans une toute autre situation elle aurait prolonger l'action, mais elle se contente de s'empourprer et de le laisser venir stoïquement – bien qu'avec un amusement qui la fait rire doucement – un poivron devant elle pour qu'elle s'attelle à cette tâche qu'elle vient de demander. Elle se met une note mentale, certes, de lui parler ce qui vient de se passer un peu plus tard. « J'espère que tu as prévu en garder pour moi, sinon je devrai donner tout le gâteau à Mia. » Tous deux amoureux des voyages, elle désirait plus que tout goûter à cette cuisine asiatique, mais surtout, son ventre criait famine. La Dyer s'était quelque peu négligé lors de sa confection de nourriture pour des années à venir. Il la prend mot pour mot lorsqu'elle évoque le thé. En vrai, son don pour lire lui a été donner par sa mère, et il est étonnant qu'elle se souvienne de tous les symboles. Probablement que c'est par amusement plus que par nécessité. « C'est de ta faute, tu m'as contaminer en m'embrassant! » Dit-elle en le chassant doucement d'une main en riant. Un moment de bonheur, de joie qui survenait souvent en sa compagnie. L'âme même de la raison pour laquelle Raeha adorait passé ses journées avec lui. Pour en revenir à tout à l'heure, je pense que tu as besoin de moi autant que je peux avoir besoin de toi. Elle réfléchit plus qu'il ne le faut à ses paroles, qui, oui, se veulent à quelque part romancé, remplit d'un amour encore inavoué. Mais les fondations sont là, devant eux, sans même s'en rendre compte. Elle commence à percevoir ce que lui sait depuis peut-être un peu plus de temps qu'elle : leur fille ne sont pas l'unique raison de ce rapprochement entre eux. Ils ont l’alchimie consacré aux couples, cette facilité de parler, de se confier, d'être en présence de l'autre. Il a raison, Mal, lorsqu'il dit qu'elle a besoin de lui. Mais plus encore, elle a envie de lui, sous toutes les coutures possibles, de toutes les façons imaginables. « Mais, nous deux ensemble, ce ne serait pas compliqué avec Mia et Luna? » La question se pose avec une interrogation caché. Elle a peur, non-seulement qu'elles ne soient pas d'accord pour disons emménager ensembles, mais pour qu'ils soient ensemble. Que les Dyer et Barsentti soient amis, tout allait parfaitement bien, mais qu'en serait-il s'ils devenaient une famille, tous ensemble? Raeha ne serait jamais la mère de Mia, alors que dans le cas de Mal, même s'il ne l'était pas biologiquement, Luna le voyait comme tel, et même Raeha, le voyait ainsi pour sa fille. Certes, elle ne l'avouera jamais totalement, cette décision revient à l'homme et la fillette de trois ans. Comment est-ce-qu'ils fonctionneraient, eux, Mal et Raeha, en tant que couple? Elle qui n'avait fréquenter que des hommes pendant un été, ou quelques mois, n'avait jamais vécu de relation à long terme, et l'engagement que cette futur relation encore non-émise promettait, l'effrayait quelque peu. Malgré tout, elle sait bien que son battant qui frappe contre sa cage thoracique a une raison d'être, autre que sa nervosité. Encore là, une anxiété qui a une justification qui fait parti de cette même peur abstraite. « Je ne sais même pas si tu veux d'autres enfants. Ce n'est pas le genre de sujet que l'on aborde. » Elle se le demande, Raeha, si elle aimerait d'autres enfants. Et bien que Mia et Luna sont dans leur vie, elle ne dirait certainement pas non à ajouter un troisième enfant au tout. Mais cette discussion et décision, risque d'arriver bien tard, car pour le moment, ils ne sont que deux amis qui cuisine, prépare un plat qu'elle n'a jamais mangé mais qui à quelque part rappelle leur points communs. « Je vis avec mes tantes et cousines, mon dieu. Oublie les rendez-vous amoureux avec elles. » À guetter chacun de leurs mouvements, ce ne serait pas ce qu'il y a de plus romantique, il faut l'avouer. Même Luna viendrait les interrompre. « Bien que, elles font des gardiennes exemplaire. » Un regard entendu et un sourire quelque peu coquin, elle se met à rire, réfléchissant peut-être trop au futur et à ce qu'il annoncerait.
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Mal Barsentti

Mal Barsentti

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Message(#) Sujet: Re: until you showed me the light (r)   until you showed me the light (r) EmptyMer 31 Jan - 21:51


« J'espère que tu as prévu en garder pour moi, sinon je devrai donner tout le gâteau à Mia. ». Le rire est une musique qui s'élève comme le battement des ailes d'un papillon prenant son envol. C'est léger, un son agréable attendre parce qu'il demeure justement naturelle, redondant dans la vie de tous les jours. C'est vrai que les voyages vous lient à leur manière – comme pour vous rappeler – que nombreux sont les points en communs qui vous rassemblent. De par ta carrière professionnelle te devait d'être souvent – pour ne pas dire la moitié en déplacement mais cela c'était avant la naissance de la petiote, avant la disparition de sa mère. Autrefois vous vous accordiez pour palier le boulot de chacun mais surtout pour préserver la famille que vous aviez construite ensemble. Leighton avait pris du recul sur son métier, accordant davantage de crédit à rester en métropole plutôt que d'être sur les routes. Elle adorait voyager, partager, communiquer, apprendre, donner … tant de petits verbes qui faisaient beaucoup mais ce qu'elle ce qu'elle tenait à préserver surtout c'était de voir l'évolution de bébé. Le laps de temps a été si court pour elle qu'à ta propre façon tu as voulu agir même en son absence. C'est en autre pour cela qu'après le décès de Leighton tu en as profité pour voir un peu du pays en compagnie de ta fille. Des vacances – un peu partout sur la sphère du globe – qui marquent sa jeune existence, des images qui nourrissent son imagination et ses passions. «  Rassure-toi, c'était prévu que vous restiez manger avec nous, non ? ». Ton interrogation souligne pour toi une évidence contrairement à la jeune femme qui semble encore se sentir de trop en ces lieux. Ces derniers temps, tu remarquais combien elle portait beaucoup de crédits au détails profonds – et même surfaits quelques fois. Elle s'impose des limites pour ne pas être une gêne, ne pas empiéter sur un territoire qui jusqu'à aujourd'hui ne l'a jamais mise mal à l'aise – à moins que tu faisais erreur ?  Elle énonce avec une certaine notice mutine le fait que vos lèvres se soient scellés l'espace d'un instant. Une remarque douce et rusée à la fois que la Dyer remet sur le tapis comme si tu n'étais pas enclin à en discuter. Pourtant au vue de ton geste un peu plus tôt, elle devrait sans douter. Trois années c'étaient écoulées depuis que tu avais croisé son chemin au détour d'un carrefour alors qu'elle récriait à tue-tête de l'aide et qu'elle maudissait bon nombre de passants  et de conducteurs. Installée dans son siège auto à l'arrière, Mia – alors  âgée d'à peine deux ans – regardait par la fenêtre en silence comme fasciné par les cris de la blondinette. Tu venais de comprendre que la poche des eaux venait de se rompre, le travail avait commencé. L'évocation des souvenirs est limpide dans ton esprit lorsque cela concerne les deux demoiselles Dyer. Doucement mais certainement, Raeha à amoindri le temps et l'espace d'une solitude qui s'était dessinée. Mia remplissait une grande partie de ton univers, elle était même l'essentiel mais prétendre que Raeha n'en faisait pas aussi partie serait prétendre le contraire. Tu ne t'étais jamais voilé la face alors pourquoi commencerais-tu aujourd'hui ? « Mais, nous deux ensemble, ce ne serait pas compliqué avec Mia et Luna? ». Te demande-t-elle alors que tu laisses mijoter les plats en cuisson à feu doux. Tu as bien entendue cette interrogation sortie de sa bouche et qui se pare d'un voile dont l'angoisse est omniprésente. Elle joue gros entre ses peurs intérieures et les croyances qui l'ont toujours accompagnés jusque là. Tout cela, tu l'as cerné bien avant qu'elle ne puisse le dépeindre devant tout, tu y a songer également lorsque tu parles avec Mia d'un avenir où tout pourrait être différent. La gamine possédait cet esprit patient de sa mère mais également silencieux de ton coté. Une mixité qui expliquait sans nul doute son tempérament si calme et tolérant pour son jeune âge. Mia adorait beaucoup Raeha. Elle savait aussi que jamais sa mère ne serait remplacer mais elle appréciait la présence de deux têtes blondes parmi eux. Luna, elle semblait hardie de vivre une vie de famille que sa petite tête s'imagine déjà. A dire vrai, la petite blondinette s'engage déjà bien avant. Tu t'assois sur l'un des tabourets, la couvrant d'un regard tempéré et silencieux.  « Je ne sais même pas si tu veux d'autres enfants. Ce n'est pas le genre de sujet que l'on aborde. Je vis avec mes tantes et cousines, mon dieu. Oublie les rendez-vous amoureux avec elles. Bien que, elles font des gardiennes exemplaire. ». Son esprit est en pleine ébullition, il fourmille d'informations, soumis où poids de questions qui se décline sous une angoisse légèrement timide. Elle rit, tu fais de même tout en secouant la tête avant de lui attraper la main, entrecroisant vos doigts. « Hé, tout va bien. Tu te mets un peu trop la pression ma belle. ». La vie est une ligne de conduite majeure lorsqu'il arrive des évènements qui changent une existence. Tu en avais appris quelque chose voilà trois ans. « Je me demandais quand est-ce que tu finirais par évoquer le nous. ». Maintenant que vous aviez poser les choses d'un coté et d'un autre, la situation serait sans doute – ou pas – moins compliqué.  « Ecoute … la seule chose que tu dois savoir pour l'instant c'est que je ne bougerai pas de là. Crois-moi les filles ne sont pas un souci, les craintes que tu ressens si … du moins elle t'empêchent d'entrevoir les choses de façon claires. ». La chaleur de ta voix transparait comme la complicité qui vous lie depuis tant d'années. Tu caresses sa main avant de reprendre. « Tu dois faire à ton rythme Rae. ». La minuterie du citron de cuisine retentit, brisant presque le silence et tu en profites pour jeter un œil au plat sur les plaques de cuisson. Le cellulaire bourdonne, un message de ton ta meilleure amie de retour au pays. Un retour qu'elle tardait depuis quelques mois déjà. « Je comptais emmener Mia pour un week end, partante ? ». Une proposition sur le pouce mais qui avait également flirtait avec tes pensées.
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Raeha Dyer

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Message(#) Sujet: Re: until you showed me the light (r)   until you showed me the light (r) EmptyLun 12 Fév - 7:43

Sa tête, dans un geste purement naturelle, acquiesce rapidement à la question qui est resté en suspend, entremêlant ses mains dans l'indécision, debout dans la cuisine à le regarder agir, guettant toutes les réactions de son visage, étudiant avec sérénité la paix qui est proférer par les différents traits. Elle le distingue dans cet éclat qui traverse ses yeux, ou bien cette amusement à la commissure de ses lèvres. Et Raeha adorerait pouvoir exprimer à haute voix ce qu'elle pense tout bas, ne pas avoir à penser toujours tout autant, de ne pas faire suite à ses craintes profondes, à des idéologies plus barbare les unes que les autres. Chaque jour, elle se refuse à regarder ses tasses de thés, maudit les graines qui osent frotter le fond de la porcelaine alors qu'elle a prit tant de mal pour bien le diffuser pour éviter une telle situation. Elle le réalise plus qu'il ne faut, combien elle croit en ce qui ne devrait pas, et qu'à quelque part elle se gâche l'existence en voulant toujours plus de réponses. Il entrelace leur main, il la fait se sentir chez elle, comme aidé, ou bien aimer, elle ne saurait dire, mais Mal possède une faculté à les faire - Luna et elle - se savoir en sécurité, à quelque part où elles peuvent revenir. La petite le sait depuis plus longtemps, le cri haut et fort, ose le rappeler à sa mère, que dans le brouillard, dans l'obscurité, il y aura toujours une lumière au yeux bleus hypnotisant. Un sourire suit le soupir qui émane avec compréhension et détente. Ses muscles osent arrêter de se crispé pour la moindre énonciation, et à présent, elle peut d'autant plus apprécié le moment présent et comprendre le sens des paroles de l'italien en face d'elle. Chaque mot compte, est parsemé d'une vérité profonde qu'elle ne peut, visiblement, pas démentir. Alors, elle laisse tomber, pour la première fois, Raeha n'a pas envie de débattre avec la contradiction qui lui frôle les lèvres. À quoi bon lui parler que tous les hommes disparaissent? Il ne ferait que lui confirmer qu'il n'a pas l'intention de partir à nouveau, comme il vient de le faire, à l'instant, alors que la pensée traversait sa tête. Ses sourcils se froncent alors qu'il regarde son écran de portable, réalisant à quel point il était doté d'un don de divination, de vision, plus grand que le sien, elle, la Dyer, la sorcière de Fortingall. « Partante. Sans même savoir où, je te fais confiance. » Ça ne pourrait pas leur faire de mal, aux deux Dyer, de prendre l'air frais et un paysage autre que le vieux manoir où se situe ses deux cousines bien trop hispaniques pour sa blancheur devenant presque un complexe. Comment se fait-il que deux des trois soeurs aient eu des enfants à la peau bronzé, et que Raeha, soient aussi... pâle? Il ne faisait aucun doute de ses origines écossaises en voyant son visage prendre une teinte de rouge en été. Ses cheveux blonds répété chez Luna, sont accompagnés par une rangé fine et presque transparente de point de rousseurs sur son doux visage. « Les filles ne sont pas un problème, jusqu'à ce qu'elles deviennent adolescentes et que Luna te crie à la tête que tu n'es pas son père, ou bien inversement, Mia avec moi. » La fine limite entre être ensemble sans interférer dans l'éducation de l'autre avec son enfant deviendrait difficile. Surtout que, dans un coin de ses pensés, Raeha aperçoit le visage de Seth, le père de Luna, lui venir avec une vivacité bien trop poignante. Jamais elle n'avait réellement révéler ce qui s'était passé lors de leur voyage, et pourquoi elle était rentré. Mais, l'amour que Seth voyait entre eux, n'était pas aussi réciproque qu'elle l'eut crut et elle préféra s'éloigner pour réfléchir, pour ne pas croiser son regard affaibli attendant avec impatience qu'elle veuille bien discuter d'eux. Ce moment finit par arriver lorsqu'elle lui annonça son départ. Ils n'ont pas garder contact, comme une pilule mal ingérer, Seth ne lui écrivait plus, ne prenait plus de ses nouvelles et elle prit la décision de ne pas lui dire pour la grossesse. En vérité, elle n'aurait pas été capable de tolérer son visage, ses expressions à chaque fois qu'ils devraient se voir pour discuter de l'enfant. Sage décision, car elle reçu une lettre peu après la naissance de Luna de Seth, lui informant que son séjour se passait à merveille. En retour, elle l'informa de Luna, mentant, disant qu'elle était l'enfant d'un autre. Mais loin était la date du retour de son meilleur ami au bercail. Après trois ans, il s'était installé en France, apparemment, pour quelques mois, et comptait voir l'Australie comme destination suivante. « Je veux être avec toi, j'espère que tu n'en doutes pas. Mais je n'ai jamais gérer de relation de cette envergure. Je me suis littéralement enfui après que mon meilleur m'est révélé être amoureux de moi. » Un rire frôle ses lèvres, la situation est bien cocasse, sachant qu'il est le père de son enfant. Certes, elle ne voudrait pas que ce soit autrement « Et pas uniquement pour la cuisine, bien que- », dit-elle laissant la phrase en suspend pour poser son dos contre le plan de travail, attirant son attention. Ça ne lui prend que deux secondes pour se faire à l'idée, pour prendre le courage de faire ce qu'elle redoute, mais Raeha le fait, pour se prouver un point: ses lèvres se posent sur celle de Mal pour la deuxième en cette journée. Suite à quoi, elle s'occupe à sortir l'attirail, ne sachant même pas s'il préférait des assiettes, des bols, ou quels ustensiles il souhaitait utiliser. « Je sors quoi exactement? » Du coin de l'oeil, elle regarde les filles au salon, une petite blonde se retournant surexcité, ayant définitivement senti le repas à venir. « Avant que nos deux tempêtes n'envahissent la cuisine en protestant, tu souhaites garder tout ça secret, ou non? » Elle désigne par la même occasion leur corps beaucoup trop près l'un de l'autre, et peut-être qu'avec l'euphorie - ou est-ce la cuisine ensorcelé de Mal? 0 elle se tente à nouveau un léger baisée sur ses lèvre, comme pour justifié ses paroles, pour le faire comprendre ce à quoi elle réfère.
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Mal Barsentti

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Message(#) Sujet: Re: until you showed me the light (r)   until you showed me the light (r) EmptySam 17 Fév - 13:49


Tes doigts tatillonnent sur le clavier du téléphone portable afin de répondre à ta correspondante. Cette dernière n'était pas n'importe qui, elle avait accompagnée bon nombre de tes péripéties durant la période étudiante, certes, mais elle s'inscrivait davantage dans l'existence de ta défunte moitié. Avant d'être ta meilleure amie, elle était également la sœur cadette de Leighton et autant dire que les deux frangines demeuraient deux parfaits opposés. Elle annonçait son retour depuis quelques temps, ne cessant de le repousser. Les conversations vidéos étaient sympathiques mais tu la voir en chair et en os était bien plus sympa encore. Après avoir répondu au message écrit, tu poses ton cellulaire sur le comptoir, reportant ton attention sur celui de la Dyer. Sa réponse t'arrache un sourire franc sur les lèvres, heureux qu'elle accepte de vous accompagner toi et Mia en week end. Ce dernier était quelque peu particulier et chaque année depuis trois ans le rituel était toujours le même : éloigné ta gamine de son quotidien et des souvenirs qui danse dans son esprit de jeune enfant. Elle avait beau être dans la fleur de l'âge, sa maturité avait une tendance farouche à piquer autrui de temps en temps. C'était l'occasion également de flirter un peu loin de la coutume de tous les jours. « Tu me diras ça aussi après quelques heures de vol ? ». Lui dis-tu tout en la considérant d'un clin d'oeil mi figue mi raisin. Un de tes amis possédait un chalet dans les Pyrénées, il t'avait proposé de t'y rendre histoire de te reposer et puis tu pourrais aussi en profiter pour passer des examens de santé concernant ta dernière blessure. Ce pourquoi tu étais en repos forcé depuis des semaines. « Les filles ne sont pas un problème, jusqu'à ce qu'elles deviennent adolescentes et que Luna te crie à la tête que tu n'es pas son père, ou bien inversement, Mia avec moi. ». Ses mots sont pondérés mais surtout emplit d'une scène qui pourrait devenir réalité dans les années à venir. Une image à laquelle tu as également pensé, le nier serait mentir. Pour autant, après la disparition de ta femme tu avais aussi appris à relativiser, à prendre la vie avec plus de prudence certes mais surtout comme elle se devait être. Raeha est à l'horizon de ses pensées, un peu dans le vague en train de réfléchir. Tu l'observes en silence la laissant entre ses propres songes personnels. Tu en profites pour retirer les plats de la plaque électrique, t'appuyant à ton tour contre l'un des meubles de la cuisine. « Je veux être avec toi, j'espère que tu n'en doutes pas. Mais je n'ai jamais gérer de relation de cette envergure. Je me suis littéralement enfui après que mon meilleur m'est révélé être amoureux de moi. Et pas uniquement pour la cuisine, bien que- ». Tu l'écoutes et tu comprends. Tu comprends et tu devines. Tu devines le pourquoi du comment ou du moins tu en as une petite idée. Tu ne juges pas car à ta manière tu es passé par cette phase. Il y a trois ans encore, Mia était le seul horizon qui devait être ton champ de vision. Tu ne vivais que pour elle, ton travail et les membres de ta famille. Et puis, Raeha était apparue comme une furie au détour d'un carrefour criant de l'aide. Ce souvenir est risible aujourd'hui mais il est aussi le cheminement d'un nouvel emprunt de vie. C'est tout en réfléchissant que tu te surprend à découvrir – pour la seconde fois – tes lèvres sur les siennes. C'est furtif mais décidé mais surtout  malicieusement adorable venant de sa part. Tes mains se posent autour de sa taille juste pour la retenir l'espace d'un instant. « J'aime bien lorsque tu parles cuisine. ». Tu glisses l'une de ses mèches derrière son oreille avant de reprendre d'un timbre calme et confiant à la fois. « Je crois que tu vois trop loin pour l'instant, on va y aller petit à petit et voir ce que cela donne. Les histoires sérieuses ne me sont jamais venues à l'esprit avant tu arrives … Alors, on va y aller doucement, okay ? ». Tu pinces le bout de son nez tout en douceur alors qu'elle s'interroge sur quel couvert sortir ou non ? Garder cela secret ? Ton regard se porte en direction du salon où Mia te toise d'une moue mi amusé mi curieuse à la fois. «  Placard en bas à droite. ». Tu lui voles un énième baiser par la même occasion, confirmant que conserver cela sous silence était inutile, la plus âgée des deux filles ayant déjà comprit l'essentiel. « Crois-moi, c'est inutile et je ne le veux pas. Et toi ? ». Un haussement d'épaules plus tard, tu pars en direction du salon pour aller chercher les deux fillettes afin qu'elles t'aident à mettre la table.
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